Suivis et études

Du compost de boues pour un essai en espace vert – Tapis Horticoles Modulaires

Dans le but de diversifier les débouchés agricoles des boues et de leur compost, le SIAAP et SEDE Environnement ont mené un essai qui a consisté à utiliser du compost de boues dans des tapis horticoles modulaires. Cet essai s’est décliné en 3 phases et a été réalisé en collaboration avec la société Floriades de l’Arnon située à Lury-sur-Arnon dans le Cher. Continuer la lecture de Du compost de boues pour un essai en espace vert – Tapis Horticoles Modulaires 

Suivi renforcé dans les Yvelines

Dans le département des Yvelines, l’épandage des boues de Seine Aval fait l’objet d’un suivi renforcé qui vise à confirmer l’innocuité des épandages des boues épandues pour les sols et les eaux souterraines. Pour le SIAAP, ce suivi a débuté en 2007.

Lors de la réunion annuelle du Comité Départemental de Suivi des Épandages de Boues, les résultats de ce 1er suivi ont été présentés. La DDEA des Yvelines conclut qu’ils sont rassurants quant à l’impact des épandages sur le milieu naturel.

Le périmètre d’épandage des boues de Seine aval dans le département des Yvelines a été revu. Un nouvel arrêté d’autorisation a été signé le 20 juillet 2009.

Dans le cadre de cette autorisation, la DDEA a jugé utile de renouveler ce suivi en en faisant évoluer le protocole, et a mis en place un groupe de travail, au sein du Comité Départemental de Suivi des Épandages de Boues, afin d’établir un nouveau protocole de suivi renforcé.

La 1ère réunion du groupe de travail sur le suivi renforcé des épandages de boues s’est tenue le 5 octobre 2009. Elle a eu pour objet d’initier la réflexion sur le protocole de suivi renforcé.

La réunion du 10 décembre 2009 a permis de finaliser le projet de protocole du suivi renforcé.

Aujourd’hui, le SIAAP travaille avec l’hydrogéologue agréé du groupe de travail sur le suivi renforcé des épandages de boues à la désignation de la parcelle qui fera l’objet du suivi.

Ensuite, un travail commun avec l’AgroParisTech permettra de déterminer les horizons de sol dans lesquels les prélèvements seront réalisés.

Ce nouveau suivi renforcé fera l’objet d’un arrêté préfectoral, établi par la DDEA et soumis à Madame la Préfète, pour une entrée en vigueur au printemps 2010.

Suivi des essais d’épandage en parcelles boisées dans la forêt de Chevrières dans l’Oise

Des épandages de boues du SIAAP Seine aval ont été réalisés en 2005 à titre expérimental en parcelles boisées dans la forêt de Chevrières dans l’Oise.

L’objectif est d’évaluer l’efficacité et l’innocuité des épandages sur parcelles boisées. Les peuplements mis en place après l’apport sont des peupliers euraméricains. Trois modalités ont été définies, à raison d’une dose d’épandage simple, d’une dose triple et d’un témoin sans boue. Trois répétitions de ces modalités permettent un suivi statistique. Continuer la lecture de Suivi des essais d’épandage en parcelles boisées dans la forêt de Chevrières dans l’Oise 

Essai expérimental sur le phosphore

Afin de développer des connaissances autour de l’élément fertilisant phosphaté, un essai expérimental a été mis en place en 2004 sur des parcelles du plan d’épandage des boues de Seine aval (Fertifond P). Cet essai est composé de trois fermes pilotes. Jusqu’à aujourd’hui, elles ont été suivies durant deux campagnes culturales (2004-2005 et 2005-2006).

Sur chaque ferme pilote, cinq parcelles ont été sélectionnées sur lesquelles des analyses de sol ont été réalisées chaque année après épandages de boues, afin d’analyser l’évolution du phosphore dans le sol.

L’objectif de cet essai est de faire des propositions quant au raisonnement de la dose de phosphore apportée par le Fertifond P en fonction du type de sol et des successions culturales ;, et de montrer qu’une impasse sur l’apport d’engrais phosphaté d’origine minérale est obligatoire sur des sols normalement pourvus. En effet, le Fertifond P, riche en phosphore, peut se substituer à des apports de phosphore d’origine minérale réalisés dans le cadre de pratiques de fertilisation chimique.

Les données obtenues jusqu’à aujourd’hui permettent de faire un état initial du phosphore présent dans le sol. Cependant, le phosphore étant un élément variant lentement au cours du temps, des analyses de terre complémentaires seront réalisées encore sur plusieurs années afin de préciser le comportement de cet élément dans le sol.