2006, les premiers résultats de l’expérimentation en forêt

Après les épandages, l’implantation des arbres et la mise en place du dispositif expérimental qui ont caractérisé l’année 2005, une première année de suivi s’est déroulée en 2006 et a abouti aux premiers résultats décrits ci-dessous.

Un fait notable est la quasi-absence de différences significatives entre les modalités, ce qui montre au moins, à ce stade de l’étude et sous réserve de confirmation, que l’épandage induit à ces niveaux d’apport des transformations faibles sur la chimie du milieu.

La présence d’un niveau de fertilité initial élevé (pour le site dans l’Oise), ou l’abondance du stock “naturel” de matière organique en surface avant épandage (pour le site dans les Yvelines), pourraient induire une éventuelle dilution de l’effet épandage, et engagent donc à la prudence quant à une généralisation de ces conclusions partielles et provisoires.

Jeune pin de 2 ans
Jeune pin de 2 ans

Sur le site dans l’Oise, une augmentation des teneurs dans les sols est visible en phosphore, en cuivre et en plomb dans les parcelles ayant reçu de la boue par rapport aux parcelles témoins, alors que ces différences n’apparaissent pas sur le site des Yvelines. Nous remarquons que ne sont concernés que les éléments fortement présents dans les boues de Seine aval, qui induisent alors des modifications supérieures aux fluctuations de l’échantillonnage.

Plantation de peupliers
Plantation de peupliers

Quant à la composition de la solution du sol, des eaux de la nappe ou de la végétation accompagnatrice, aucune différence significative n’est observée.

Tensiomètres

Le suivi expérimental se poursuit. L’année 2007 fera l’objet notamment des premiers résultats au niveau des plantations (pins et peupliers) ; l’impact des épandages sera étudié aussi bien au niveau quantitatif (mesures des dimensions, taux de reprise) et qualitatif (diagnostique foliaire).

Prélèvement au niveau des bougies
Prélèvement au niveau des bougies