Un éleveur de Seine-Maritime, utilisateur de Fertifond P

Sur la commune de Val-de-Sâane, en Seine-Maritime, un éleveur est utilisateur de Fertifond P depuis 2005. Il exploite 150 hectares de cultures (blé, escourgeon, colza et lin) et 20 hectares de prairies pour la centaine de vaches allaitantes (race charolaise) de l’exploitation.

Vache charolaise

En 1986, cet exploitant a repris la ferme et ses 40 ha de terre. Au fil des ans, il a racheté les terres du château, de très mauvaise qualité pour la culture céréalière. Depuis près de 20 ans, cet éleveur utilise des sous-produits organiques, autres que le fumier de sa ferme. Il a pu, lentement, redresser les carences de ses sols à moindre coût, en n’utilisant que très rarement des engrais minéraux. D’ailleurs, depuis une quinzaine d’années, il n’apporte plus de phosphore minéral. Sa fertilisation sur l’exploitation est suivie et raisonnée.

Les épandages de sous-produits organiques sont réalisés dans le stricte respect de la règlementation. Les 250 tonnes de fumier produites annuellement sur la ferme sont épandues sur les plus mauvaises terres (environ une dizaine d’hectares), à environ 25 t/ha. Le fumier lui apporte essentiellement de la matière organique et de l’azote.

Les apports de Fertifond P sont réalisés sur les parcelles ayant eu une rotation culturale appauvrissant le sol, soit 35 à 40 ha par an. Ces apports sont complétés par des épandages d’écumes de sucrerie, riches en chaux. Avec une telle fertilisation, l’exploitant fait une impasse totale d’engrais minéral et d’amendement du commerce durant 5 ans. Il apporte seulement du chlorure de potasse régulièrement sur les parcelles le nécessitant.

Plaine de lin

Enfin, rappelons que le Fertifond P n’est jamais épandu sur ses prairies pâturées.