Le compostage : de la matière organique, des micro-organismes et de l’oxygène !

Le compostage peut être défini comme un procédé biologique de décomposition aérobie (avec de l’air) de matières organiques d’origine animale ou végétale par des populations de micro-organismes. On obtient un résidu organique stabilisé et hygiénisé : le compost. Aucun micro-organisme n’est ajouté aux matières premières, le compostage est un phénomène entièrement naturel.

La première étape consiste à mélanger le Fertifond P avec des déchets verts (branches, gazons, feuilles mortes, déchets floraux, …).

Fertifond P, à gauche et déchets verts (branchages) à droite

Lors de cette étape, on cherche à obtenir un mélange homogène.
Une fois le mélange effectué, celui-ci est mis en andain (tas allongé) pour subir une phase de transformation active de la matière organique.

Andain et système de ventilation

L’activité microbienne et la multiplication des micro-organismes sont intenses, nécessitant beaucoup d’oxygène. Cet oxygène est apporté au mélange selon deux types de procédés : soit par des retournements d’andains, soit par un système d’injection d’oxygène.
On observe durant cette phase une élévation de température qui permet l’hygiénisation du compost.

Le température s’élève ici à plus de 60°C

Après la fermentation, le compost peut suivre une phase de maturation. Durant celle-ci, l’évolution de la matière organique est plus lente et nécessite moins d’oxygène.

La dernière étape de production de compost est le criblage. Il s’agit d’une opération de séparation entre la fraction fine et la fraction grossière du compost, elle permet d’obtenir un compost de granulométrie homogène.