Moyens et techniques

Outils et méthodologie

L’arpentage des parcelles agricoles

Lors de la constitution d’un nouveau dossier d’autorisation ou d’un dossier de renouvellement pour l’épandage des boues de Seine aval, les contraintes environnementales présentes aux alentours des parcelles de l’étude doivent être identifiées. Pour cela, en plus de l’étude cartographique et des données transmises  par les administrations (ARS, DDT, …), il est réalisé un arpentage des parcelles.

Cette méthode consiste à confirmer sur le terrain la présence des contraintes (cours d’eau, mare, pente…) observées sur les cartes IGN et les documents administratifs à notre disposition et à éventuellement permettre d’identifier celles qui ne seraient pas encore recensées. Ainsi, les zones inaptes à l’épandage sont définies en tenant compte des observations de terrain (parties de parcelle représentées en rouge sur les cartes sur fond IGN).

Une fois sur le terrain, la personne en charge du dossier effectue le tour des parcelles à pied ou en voiture lorsque la configuration des lieux le permet. Chaque contrainte environnementale, existante ou non sur le fond IGN, est photographiée et localisée par ses coordonnées GPS.

Contrainte

 

Un document de synthèse précisant parcelle par parcelle l’ensemble des données relevées sur le terrain est alors établi. Les surfaces aptes et inaptes à l’épandage sont définies conformément aux prescriptions réglementaires (Arrêté du 8 janvier 1998, 4ème Programme d’Action Départemental…) à partir de cette synthèse.

Tableau arpentageL’arpentage des parcelles permet donc la prise en compte des facteurs environnementaux afin d’assurer l’innocuité des épandages. Ces contraintes sont intégrées à la base de données et au logiciel de cartographie qui servent de support au suivi de la filière.

 

Même si elle n’est pas infaillible (influence des conditions météorologiques sur la visibilité de certaines contraintes hydriques notamment), cette méthode a été mise en place en 2011, de manière à améliorer la prise en compte des contraintes environnementales pas toujours clairement identifiées sur les cartes.

 

Un travail de fourmi, mais un gage de sérénité !

Michel Galmel, un entrepreneur engagé dans une démarche environnementale

Dans le cadre du suivi de la filière, nous avons rencontré l’entreprise de travaux agricoles Michel Galmel. Située dans le Vexin, son activité principale est l’épandage en agriculture de sous-produits agricoles et industriels.

Pour la campagne 2007, environ 1 500 tonnes de boues de Seine aval ont été épandues et ceci, en étroite collaboration avec le conseiller de SEDE Environnement sur le terrain. Il vérifie que les consignes d’épandage et les zones d’exclusion ont été respectées et le cahier des épandages permet de noter les doses d’épandage, les surfaces et d’indiquer la localisation des parcelles.

Le plus de l’entreprise ? Un engin automoteur Terragator, qui réalise des épandages avec une dose réduite et précise.

Terragator

Michel Galmel, est installé depuis 1991 sur l’exploitation familiale. Entrepreneur dynamique, il développe son activité dans le respect de l’environnement et des critères de développement durable. Ainsi, l’épandage agricole des boues de Seine aval est pour lui un vrai débouché dans la mesure où il ne nécessite qu’une faible dépense énergétique et qu’il garantit une traçabilité maximale.

Aujourd’hui, l’entreprise de travaux agricoles implante des cultures énergétiques et réfléchit à l’organisation de la filière, du producteur de matières premières au producteur d’énergie.