Suivi de campagne

Synthèse du registre 2010 – Département de l’Oise

Pour la campagne 2010, 9 013,5 tonnes de boues de Seine aval ont été épandues dans le département de l’Oise.

La surface concernée est de 1 058,85 hectares, répartis chez 36 agriculteurs. La dose moyenne d’épandage est de 8,5 tonnes /ha

64 analyses de sols ont été réalisées sur les 109 parcelles épandues. Un conseil de fertilisation est donné systématiquement à chaque agriculteur pour qu’il puisse raisonner ses apports en éléments fertilisants complémentaires.

Dans le département de l’Oise, les agriculteurs mettent à disposition des lieux de stockages « type plateforme » qui permettent d’être moins dépendant des conditions climatiques et des contraintes d’accès aux parcelles lors des livraisons.

Les premiers épandages dans le département ont commencé le 23 juillet 2010.

La siccité moyenne des boues de Seine aval épandue dans le département était de 50,4 % de matières sèches.

Chaque agriculteur utilisateur a reçu en décembre 2010 les fiches apports précisant les quantités réellement apportées par les boues de Seine aval sur chaque parcelle. La fertilisation est raisonnée.
Synthèse du registre 2010 – Département de l’Oise

Synthèse du registre 2010 – Département de l’Aisne

Dans le département de l’Aisne, 13 949,8 tonnes de boues de Seine aval ont été épandues en 2010. Les épandages se sont déroulés dans de très bonnes conditions sur une surface de 1 708,7 hectares, répartis chez 47 agriculteurs et à une dose moyenne est de 8,2 t/ha. La siccité moyenne des boues de Seine aval livrées et épandues en 2010 dans le département de l’Aisne est de 51,3% de matières sèches.

Répartition cultures département 02 en 2010

Dans le graphique ci-dessus, on remarque que la principale culture mise en place dans le département de l’Aisne, suite à un épandage de boues de Seine aval est la betterave sucrière.

Cette culture est très exigeante en phosphore et l’apport des boues de Seine aval permet de couvrir les besoins d’une rotation.

Un engrais vert est implanté le plus souvent pour les cultures de printemps.

L’ensemble des agriculteurs utilisateur a reçu les fiches apports précisant les quantités réellement apportées par les lots des boues de Seine aval. La fertilisation est raisonnée sur chaque parcelle épandue.

 

Grâce principalement à la disponibilité des agriculteurs utilisateurs de la filière, les livraisons et les épandages 2010 n’ont posé aucun problème particulier.

3 entreprises de transports ont réalisé les livraisons pour la campagne 2010. Les stockages chez les agriculteurs-utilisateurs ont été contrôlés conformes.

Les entreprises de travaux agricoles ont réalisé les épandages dans le département à partir du 23 juillet 2010. En lien permanent avec le conseiller technique de terrain, leur travail est régulièrement contrôlé.

91 prélèvements de terre ont été réalisés sur les 144 parcelles épandues. Un conseil de fertilisation est donné systématiquement aux agriculteurs pour qu’ils puissent piloter la fertilisation selon l’exigence de chaque culture.

Synthèse du registre 2010 – Département de l’Aisne

Témoignage de deux agriculteurs de Seine-et-Marne

Les deux frères Perdreau sont en GAEC sur la commune de Saint-Barthélémy, dans le nord-est de la Seine-et-Marne.

Ils ont mis leurs terres dans le périmètre Seine aval il y a 6 ans, lors de la nouvelle extension réalisée par le SIAAP dans le département. Ils avaient connu le produit par un voisin ainsi qu’un membre de leur famille qui en utilise depuis plus de 10 ans.

Chaque année, 35 à 40 hectares sont épandus à la dose de 8 t/ha. Le parcellaire étant morcelé sur plusieurs communes, ils regroupent les parcelles à épandre par secteur, ainsi les livraisons sont plus faciles à gérer. Les épandages s’effectuent mi-août ou début septembre. Pour les deux agriculteurs, la répartition au sol est de bonne qualité, car le produit est assez fin et sec.

L’exploitation agricole a un troupeau de vaches laitières en stabulation libre. Les boues de Seine aval apportent pour les sols le phosphore, le calcium, le soufre. Le fumier de l’élevage fournit en plus la potasse.

Grâce à l’apport de matière organique par ces deux fertilisants organiques, la vie microbienne des sols est améliorée et les rendements des cultures également, déclare un des deux frères. Ces apports de matières organiques sont intégrés au sein de la rotation dans le cadre d’un plan de fumure. Sur l’exploitation, on achète uniquement des engrais azotés.

Les deux agriculteurs espèrent pouvoir intégrer au périmètre d’épandage la cinquantaine d’hectares qu’ils cultivent dans la Marne dans le cas où une extension serait réalisée dans ce département.